mercredi 17 avril 2024

Claude Gueux de Victor Hugo – avis de lecture

 


Résumé :

« Paris, XIXème siècle. Claude Gueux est ouvrier et peine à nourrir sa famille. Alors, un jour, il vole pour manger. Ce délit le mène en prison où il partage sa cellule avec Albin. L’amitié et la solidarité qui se nouent très vite entre les deux détenus sont mal vues par le directeur des ateliers de la prison qui, à force d’injustice et de répression, poussera Claude à commettre l’irréparable.

Dans ce réquisitoire contre la peine de mort et le milieu carcéral, Victor Hugo met à nu le mécanisme d’une société qui ne sait répondre à la détresse que par la répression. »

Claude Gueux est une nouvelle écrite par Victor Hugo, une nouvelle qui montre la cruauté en France au 19ème siècle et même l’absurdité de la peine de mort. Ces sont des débats qui sont pertinents même aujourd’hui, même si la barbarie de peine de mort est éliminée dans une majorité du pays européens, cependant, plus de 50 % de la population mondiale dans un système qui utilise toujours cette pratique (y compris la Chine, l’Inde, les Etats-Unis, le Japon, etc.).

L’histoire commence avec l’arrestation d’un pauvre ouvrier Claude Gueux, qui n’arrive plus à nourrir sa famille et alors, a été arrêté d’avoir volé des courses. Mais à la prison, il n’a pas eu assez de nourriture pour ses besoins et il a trouvé un ami Albin qui a partagé sa partie du pain avec Claude. Cependant, le directeur des ateliers - appelé comme « M-D » n’a pas aimé cette amitié entre Claude et Albin et a mis son ami dans un autre atelier. Cette réorganisation a trop impacté Claude, et malgré plusieurs demandes pour se réunir avec Albin, le M-D a refusé, qui redirige Claude vers la violence, et de commettre les crimes graves pour lesquels il a été condamné à mort.

Le biais et la cruauté du système français à l’époque a été bien montré par l’auteur, vu que l'écosystème économique force les gens plus précaires à commettre les petits crimes et la prison les force à faire davantage. Aussi, le procureur, le juge, n’écoute pas du tout Claude, et son point de vue autour de provocation, vu qu’il est pauvre et sans influence, mais les mots de procureur sont pris en compte par le juge sans poser beaucoup des questions.

Le seul problème j’ai eu – c'est la maison d’édition, et des légendes ajoutées par Emmanuel Buron. Je comprends que c’est un roman écrit au 19ème siècle et il faut donner le contexte avec les notes. Mais parfois ces sont les définitions des mots assez banals, comme “sinistre” et dans ce cas, je ne suis pas sur qui est le.la lect.eur.ice ciblé.e, des francophones ou les étudiant.e.s de la langue française ? Les légendes ont été parfois importantes, mais je me suis senti coulé par autant des notes, une majorité qui m’a donné l’impression de lire un lexique.

Dans l’ensemble, j’ai bien profité de cette lecture et je trouve que c’est un roman toujours pertinent pour nos jours et on a besoin des réformes autour de justice criminel. J’attribuerai une note de huit sur dix.

La note – 8/10

Bonne journée
Andy

dimanche 14 avril 2024

Les féministes blanches et l’empire de Félix Boggio Ewanjé-Epée et Stella Magliani-Belkacem

 


Résumé :

« On l’a bien oublié, le spectacle de mesdames Massu et Salan présidant des cérémonies de dévoilement à Alger à la fin des années 1950. Et le temps où les suffragettes vantaient l’œuvre civilisatrice des femmes blanches aux colonies. Portant, à une époque où la loi interdit aux filles voilées d’aller à l’école au nom des droits des femmes, il serait bon de s’en souvenir. Ce livre rappelle l’héritage ambigu du mouvement féministe français, ses affinités stratégiques avec le projet impérial, son aveuglement face à la double oppression de celles qui sont à la fois femmes et non blanches. Autant d’impasses dont il ne s’est pas encore sorti, comme on peut le voir dans l’escalade islamophobe au nom du féminisme, ou encore dans les campagnes internationales contre l'homophobie qui se focalisent sur les pays de "l'axe du mal". Évoquer une actuelle "instrumentalisation du féminisme à des fins racistes" ne suffit pas. Comprendre la collusion d'intérêts entre le mouvement féministe blanc dominant et le pouvoir raciste, tel est le but scandaleusement nécessaire de ce livre. »

Les féministes blanches et l’empire est un essai écrit par les étudiant.e.s Félix Boggio Ewanjé-Epée et Stella Magliani-Belkacem. Elle et il explorent l’histoire du féminisme, particulièrement en France, et sa relation avec l’empire.

Comme n’importe quel mouvement social, les bénéfices d’un reforme va toucher d’abord les personnes privilégiées, ici, ces les femmes blanches de l’empire. Les aut.eur.ice.s montrent également comment la langue utilisée par la média francophone génère une mauvaise perceptions, si c’est une femme blanche tuée par son conjoint.e, c’est un « homicide » et si c’est dans une famille d’origine arabe, c’est un « crime d’honneur ». Il et elle expliquent également comment le féminisme est souvent instrumentalisé pour stigmatiser les minorités, tant que personnes non civilisées qui ne respectent pas des femmes, en ignorant toutes les atroces contre les femmes dans sa propre communauté.

L’essai est divisé en six chapitres facile à lire, qui expliquent comment le féminisme et utilisé pour des fins racistes par certain.e.s, l’hégémonie occidentale sur l’idée, et l’hypocrisie. Comme n’importe quel essai, je ne suis pas complètement d’accord avec tous de ses arguments mais je vais dire qu’ils ont bien construit. Par exemple, un des arguments qu’il et elle ont été fait contre l’instrumentalisation de laïcité dans l’école publique – c’est possible que les personnes plus impactées sont des filles de famille conservatrice de la confession musulmane, mais, pour le moment, toutes les religions sont interdites. Si c’était pour cibler une communauté, c’est un point de débat.

Le livre a introduit quelques idées intéressantes, et je les vois moi-même dans les débats publiques – l’extrême droite utilisent souvent les droits de la communauté LGBTQ+, femmes, etc. tout en ne respectant pas ces droits eux même – mais utilisé uniquement en mauvaise foi pour cibler certaines communautés.

Pour conclure, je vais dire que c’est un essai bien rédigé et facile à lire, dans un sujet politique très important. J’attribuerai une note de sept sur dix.

La note – 7/10

Bonne journée
Andy

vendredi 12 avril 2024

Seul l’espoir apaise la douleur de Simone Veil – avis de lecture

 


Résumé :

« Mai 2006. Pour l’INA et la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, face caméra, Simone Veil déroulée film de sa vie. Le soleil de Nice, une famille unie, républicaine et laïque, l’insouciance, la guerre, l’Occupation… Et, le 13 avril 1944, le convoi 71 à destination d’Auschwitz avec sa mère et sa sœur.

C’est la première fois que, avec une grande liberté, Simone Veil raconte le froid, la faim, les humiliations, les camarades, le rapport entre les hommes et les femmes, ses dix-huit mois son engagement pour ma mémoire. Seul l’espoir que la Shoah ne sera pas oubliée apaise la douleur.

Un témoignage pour l’histoire, un récit bouleversant »

Seul l’espoir apaise la douleur est un mémoire de la politique Simone Veil, qui est connue pour ses reformes autour des droits des femmes en France. Elle a survécu la Shoah, et traversé plusieurs camps, y compris l’Auschwitz, avant d’être libérée.

Ce mémoire est publié par l’Institut National d’Audiovisuel (INA) et la Fondation pour la Mémoire de la Shoah dont Simone Veil était elle-même présidente. Le livre est une transcription d’un interview qu’elle a fait en 2006, pour documenter son histoire. Elle commence a raconté sa famille, des parents d’origine juive alsacienne mais laïque et pas pratiquante. Elle raconte son enfance à Nice, où elle a vécu toute de sa vie jusqu’à son arrêt par l’Occupation. La perte d’espoir par la famille dès l’annexion de Nice par l’Italie a été exprimé très bien par l’autrice. Je ne vais pas décrire au profondeur sa souffrance à Drancy, Belsen ou Auschwitz, qui sont bien documentée partout, afin que cette crime contre l’humanité ne se reproduise jamais, quelles que soient l'ethnie et les convictions des personnes.

Le fait de transcrire un interview est puissant lorsqu’elle exprime ses émotions et on se voit très bien sa douleur en étant séparée de sa sœur pendant son arrêt. Cela dit, c’est aussi une faiblesse si on a besoin plus de détails, parce qu’on n’a pas autant de informations qu’on a besoin (même si on peut dire que c’est déjà trop). Ses pensées était bien organisées pour cet interview et la transcription est facile à comprendre, avec les chapitres courts.

Cependant, je ne peux pas qu’éviter voir dans le contexte actuel, où elle parle d’importance de création d’état d’Israël – et comment plusieurs jui.fs.ves polonais.es ne voulaient plus rester en Pologne après la guerre et s’installer à Palestine. Selon le jugement le 26 janvier 2024 de Cour International de Justice au Haye, le cas d'un génocide plausible contre Israël fait l'objet d'une enquête, ce qui semble malheureusement indiquer que nous n'avons pas tiré les leçons de l'histoire. Je ne vais pas commenter sur ce sujet si cet interview avait eu lieu en 1960, mais en 2006, déjà, plusieurs atroces contre le peuple palestinien sont documenté et le fait qu’elle a juste parlé d’importance de cet état sans parler des injustices, a fait preuve d'un certain niveau d'hypocrisie.

Pour conclure, cette une lecture bouleversante mais également nécessaire, et cela ne fait même pas un siècle que ces évènements ont eu lieu. Des livres comme celui-ci documentent les horreurs de la façon dont les humains peuvent apprendre sans fondement à haïr un autre groupe, et nous devons l'éviter à tout prix. Sur ce, j'attribue à ce livre une note de six sur dix.

La note – 6/10

Bonne journée
Andy

jeudi 11 avril 2024

Ségou : Les Murailles de terre de Maryse Condé – avis de lecture

 


Résumé :

« A la fin du XVIIIe siècle, l’Afrique est un continent noble et sauvage. Entre Bamako et Tombouctou, Ségou est un royaume florissant ; les Bambaras, polythéistes et animistes, un peuple invincible.

Culte des ancêtres, sacrifices rituels, chants des griots... Tout semble immuable. Portant, de grands bouleversements se préparent. L'esclavage fait rage. Les Européens se prennent pour de grands civilisateurs. L'islam, d'abord considéré comme une culture exotique apportée par les caravanes, gagne du terrain... Le temps des malheurs commence. La famille de Dousika Traoé, noble bambara, sera la plus touchée. Quatre de ses fils seront jetés comme des fétus de paille dans le tourmente de l'Histoire et aurant des destinées terribles...”

Ségou : Les murailles de terre est le premier tome de la série d’écrivaine Maryse Condé. L’histoire se déroule en Afrique de l’Ouest (actuel Mali) pendant le XVIIIème siècle, avant l’arrivée des religions organisées, y compris l’islam et le christianisme. Les personnages principaux sont ceux de famille de Dousika Traoré, un noble dans les cercles de pouvoirs chez les Bambaras de la ville de Ségou. C’est pendant cette période que la société et l’histoire de l’Afrique de l’Ouest va changer pour toujours, avec l’arrivé des européen.ne.s et le commerce triangulaire, de “vendre” des esclaves.

L’intrigue commence avec l’introduction sur Dousika Traoré, un noble de la communauté des Bambaras, proche du Mansa (roi). Il a ses fils, Tiékoro, qui a adopté l’islam, Malobali qui a été vendu comme un esclave et l’histoire suis les prochaines générations et l’impact d’esclavage, de européen.ne.s et l’islam. L’histoire se déroule dans les familles européennes (avec des esclaves), le cour de rois actuels dans les royaumes d’Afrique, et ça remonte également les problèmes sociaux, comme les tensions interethniques, comme entres les peul.e.s  et les bambaras. Il y avait aussi le problème que la majorité de la société était analphabète et la seule façon d’apprendre à lire était de rejoindre une des religions, soit le christianisme ou l’islam.

Je n’ai jamais lu un roman historique qui se déroule à Sahel, et j’ai appris beaucoup de choses, y compris le fait que l’entrée des religions organisées est assez récente dans son histoire. L’autrice a bien montré la complicité des rois locaux qui ont participé dans le commerce triangulaire, et comment ça n’a même pas laissé les familles privilégiées (même s'ils.elles l'avaient évité, cela ne justifie pas la pratique, mais dans la plupart des maux sociaux, les privilégié.e.s échappent largement aux pires conséquences).

Ce n’est pas un roman facile à commencer, vu qu’il y a beaucoup des personnages et j’ai dû regarder l’arbre généalogique donné par l’autrice afin que je puissent comprendre les personnages et ses relations familiales – ça m’a rappelé un autre lecture difficile que j’ai fait à l’époque à cause de la même raison – Cent Ans de Solitude de Gabriel García Márquez. La lecture n’est pas très facile non plus, parce qu’il y en a beaucoup des moments de violences (viols contre les femmes, exploitation), exécutions injuste, etc.

J’ai trouvé que le personnage de Tiékoro était le plus intéressant mais parfois, c’était difficile à concentrer aux personnages puisque il y avait trop. Cependant, considérant le fait que c’est le premier tome, on a besoin autant d’informations autour de différents personnages et les lieux.

Pour conclure, je vais dire que ce roman a commencé bien la série, et j’attribuerai une note de sept sur dix. J’ai hâte de lire le prochain tome.

La note – 7/10

Bonne journée
Andy

dimanche 7 avril 2024

Hardi, compagnons ! de Clara Schildknecht – avis de lecture

 


Résumé :

« Cet ouvrage aborde d’une façon novatrice, par le prisme de la domination de genre, un sujet d’études déjà défriché par les historien.nes : la constellation anarchiste française, dans ses diverses composantes (syndicalistes, illégalistes, milieux libres), entre 1871 et 1920.

On y croise Ravachol et la bande à Bonnot, 2mile Pouget, Louise Michel, Rirette Maitrejean, Vigo, Libertad, Madeleine Pelletier, Germaine Berton, E. Armand, Henriette Roussel …

L’autrice analyse le rapport à la violence souvent héroïsée et s’interroge sur la glorification virile, l’homophobie et la phraséologie misogyne qui avaient trait dans le milieu. Elle aborde la réappropriation des marqueurs de virilité par certaines militantes, le paraître libertaire, les tentatives d’égalité. Ce faisant, elle propose une relecture stimulante et passionnante de ces années charnières. »

Hardi Compagnons ! est un livre écrit par le professeur Clara Shildknecht, sur l’évolution d’anarchisme, en Europe et particulièrement en France, pendant la « Bella Epoque » (1870s jusqu’à 1914) et la position des femmes dans cette sociétés anarchistes.

Il y en a cinq chapitres principaux, en commençant par les origines des mouvements, les position de femmes, et l’évolution et incidents en France, y compris l’exécution de Ravachol, qui est devenue un des icônes pour le mouvement. Elle a aussi parlé la conditions sur quelques société « utopienne » pendant cette période, qui était plutôt un paradis masculin conservateur de cette époque, où il n’y avait pas une place pour les homosexuel.le.s ou très peu des femmes. Puis, l’auteur parle comment les femmes a contribué à ce mouvement pendant la Belle Epoque et à la fin, explore quelques exemples contemporains pour expliquer qu’elle n’a pas constaté beaucoup de changements depuis des siècles.

L’idée de livre était très intéressant, on a tous une impression que les sociétés anarchistes sont très égalitaires mais il y a beaucoup de subtilités dedans, formé par les mêmes contraintes sociétales qui existe autour des hommes anarchistes, comme le patriarcat ou l’homophobie. C’était aussi intéressant pour prendre la Belle Epoque comme la période d’analyse car c’était en ce moment qu’il y avait beaucoup de changements dans la société française.

Cela dit, pour n’importe quelle non-fiction, il faut définir qui est la cible – je comprends bien que c’est un livre recommandé pour les étudiant.e.s d’histoire de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, mais ça veut dire c’est aussi un livre très académique. Pour l’auteur, beaucoup des noms de personnes qu’elle a utilisé sont évidents pour le.la lect.eur.ice mais pour prendre mon exemple personnel, je n’ai jamais entendu une majorité des noms qu’elle a cité. Alors, est-ce que livre est ciblé que pour les historien.ne.s ? Je ne sais pas, mais j’imagine non parce que je trouve le livre est assez accessible dans les librairies progressistes que je fréquente à Paris.

Pour conclure, j’ai eu une lecture intéressant mais c’était difficile à comprendre. J’ai compris globalement mais sinon, c’était hyper théorique. Peut être ça sera mieux pour les gens qui sont déjà bien informé.e.s dans le sujet. En considérant toutes les choses que j’ai cité, j’attribuerai une note de six sur dix.

La note – 6/10

Bonne journée
Andy

jeudi 4 avril 2024

Une si longue lettre de Mariama Bâ – avis de lecture

 


Résumé :

« Une si longue lettre est une œuvre majeure, pour ce qu’elle dit de la condition des femmes. Au cœur de ce roman, la lettre que l’une d’elle, Ramatoulaye, adresse à sa meilleure amie, pendant la réclusion traditionnelle qui suit son veuvage.

Elle y évoque leurs souvenirs heureux d’étudiantes impatientes de changes le monde, et cet espoir suscité par les Indépendances. Mais elle rappelle aussi les mariages forcés, l’absence de droits des femmes. Et tandis que sa belle-famille vient prestement reprendre les affaires du défunt, Ramatoulaye évoque alors avec douleur le jour où son mari prit une seconde épouse, plus jeune, ruinant vingt-cinq années de vie commune et d’amour. »

Une si longue lettre est un classique de la littérature sénégalaise écrit par Mariama Bâ, et aussi considéré comme une littérature féministe qui vient du continent africain. Notre personnage principal est Ramatoulaye, qui est en deuil à cause de décès de son mari avec qui elle ne vit plus. Elle s’exprime avec sa meilleure amie Aissatou en écrivant une si longue lettre.

Ramatoulaye est déjà séparée de son mari, depuis qu’il a pris un autre femme. Elle est dans un milieu très conservatrice au Sénégal, et la société ne voie même pas pourquoi elle n’est pas contente avec la décision de son mari. Même Aissatou, a divorcé son mari après qu’il a pris une deuxième femme – un pas révolutionnaire à son époque.

Le personnage principal Ramatoulaye avait beaucoup de difficultés, vu qu’elle s’est occupée de tous les enfants de son mariage. Il y a avait plus de 12, chaqu’un.e avec différents besoins et également dans les différents stades de sa vie. Elle exprime toutes ces difficultés bien, et avec sa lettre, on comprend aussi quelque changements dans la société sénégalaise, comme avec ses filles qui sont d’une génération « modernisée » (elles font des soirées avec des garçons, alcool, fument, et portent les jeans, comme des occidentales).

Il y avait beaucoup de pression sur Ramatoulaye pour se remarier et elle a refusé. Il faut prendre en compte que le roman a été écrit en 1979 et considéré comme un roman classique du Sénégal et également, une de ses littérature féministe – vue que les deux femmes principaux étaient puissant en défiant les normes sociétales, Ramatoulaye et Aissatou.

Puisque je ne suis pas très habitué avec la culture sénégalaise, j’ai trouvé qu’il y avait trop de personnages pour un livre de 176 pages. Déjà, ça m’a pris quelques temps pour m’habituer avec l’environnement et les différents personnages. Par exemple, les deux prénoms « Modou » et « Mawdo » sont très similaires pour moi et il y a autant de personnages comme ça. Lorsque les prénoms avec des similitudes est un problème avec moi, parce que c’est moi qui ne connaît pas la culture du pays de l’autrice. Cependant, j’aurai le même problème s’il y a plus de 15 personnages avec importance dans un livre de 176 pages.

Pour conclure, j’ai bien découvert un nouveau pays avec cette lecture, et je suis content de voir qu’il y a les mouvements locaux comme ceux d’autrice, pour méfier les normes traditionnels du pays. J’attribuerai une note de sept sur dix.

La note – 7/10

Bonne journée
Andy

lundi 1 avril 2024

Ces gens-là de Chico Buarque – avis de lecture

 


Résumé :

« Manuel Duarte est un écrivain sexagénaire en panne d’inspiration dont la vie affective et matérielle part à vau-l’eau. Menacé d’être expulsé de son appartement dont il ne peut payer le loyer, il déambule dans le Leblon, quartier huppé de Rio de Janeiro, tandis qu’autour de lui la ville périclite. Bolsonaro vient d’arriver au pouvoir, porté par une élite violente et égoïste. Duarte pose sur ce monde grotesque, à la fois réel et fantasmé, un regard distancié, qui donne une saveur terriblement comique à son récit.

La narration, entre le roman épistolaire et le journal intime, forme un puzzle exquis que le lecteur prendra sans aucun doute plaisir à faire, assemblant ainsi les morceaux d’une trame qui semble conduire Duarte à sa perte, inexorablement. »

Ces gens-là est un roman écrit par le musicien et romancier brésilien Chico Buarque. L’histoire se déroule immédiatement après l’ancien président brésilien d’extrême droite, Jair Bolsanaro, a été élu en 2019. Le personnage principal est Manuel Duarte, un écrivain assez vieux, qui a eu grand succès il y a longtemps mais il n’a plus la capacité à écrire des bons romans. Davantage, il s’est séparé avec sa partenaire et s’installé dans un favela (bidonville brésilien) assez pauvre.

C’est présenté par l’auteur comme le journal intime de Manuel, où il écrit la situation de sa vie, les réponses des éditeurs pour son manuscrit, et également les personnes importante dans sa vie, comme son fils, sa copine actuelle, etc. De la vie de Manuel, on voit aussi le changement de société brésilien autour des années, y compris la situation pénible aux favelas. Sa propre personnalité tant qu’un égoïste n’a pas lui aidé beaucoup non plus.

L’idée d’intrigue est intéressant, et même les descriptions de favelas et la vie là-bas, qui m’a aidé à bien visualiser et comprendre la situation. L’histoire commence à se dérouler dans un moment intéressant dans l’histoire du Brésil, avec l’élection d’un des ses pires président.e.s après le tourne de siècle.

Mais j’ai trouvé que l’insertion du nom de Bolsonaro était une façon d’attirer l’attention d’un.e lect.eur.ice moyen.ne francophone, vu que ce n’était pas quelque chose très important. Choisir un personnage comme Duarte, effectivement un anti-héros à cause de sa personnalité était intéressant mais vu qu’il est le narrateur, je n’ai pas trouvé un personnage pour aimer non plus, à la place de Duarte.

Vu que je suis très loin du Brésil, je ne comprends pas quelques subtilités, mais je pouvais quand même apprécier le roman moyennement, avec les descriptions détaillée et la façon de présenter comme un journal intime. Peut-être quelqu’un.e qui a visité Brésil ou connaît le pays mieux que moi pouvait apprécier davantage.

En considérant touts les points au-dessus, j’attribuerai une note de six sur dix pour le livre.

La note – 6/10

Bonne journée
Andy